Obtenir le consentement à l’adoption

Incontournable pour entamer une demande d’adoption, l’obtention des consentements s’impose pour légaliser l’adoption. Il peut s’agir du consentement des parents, des centres d’accueil ou de l’Etat d’origine de l’enfant. Cette formalité dépend aussi cependant de 3 facteurs, soit l’enfant à adopter est un ressortissant Français et réside en France, soit l’enfant est de nationalité étrangère mais habite en France, soit l’enfant à adopter est de ressortissant Français, mais habite à l’étranger. Avec cette diversité de procédure, il vaut donc mieux vous renseigner auprès de l’aide sociale à enfance auprès de votre département.

Choisir parmi les voies possibles

Il existe différentes filières d’adoption avec lesquelles vous pouvez choisir librement. Il y a tout d’abord les démarches accompagnées par les organismes autorisés par l’adoption ou l’OAA qui se chargeront de toutes les formalités à suivre. Il y a aussi la démarche individuelle qui vous épargne donc les grandes dépenses mais risqué, et enfin il y a la démarche accompagnée par l’agence Française de l’adoption ou l’AFA qui offre des services gratuits et qui sont beaucoup plus souple quant à leur sélection de candidature.

Constituer le dossier

Pour réaliser votre rêve d’agrandir votre famille, il est obligatoire de passer à l’étape constitution du dossier. Il s’agit ici de fournir toutes les pièces constitutives requises par la loi. Ces pièces peuvent varier d’un pays à l’autre, mais en règle générale, vous aurez besoin de fournir votre état civil et matrimonial, la preuve de l’agrément, les extraits des casiers judiciaires, les certificats médicaux pour preuve de bonne santé et toutes les pièces justificatives des revenus. Pour savoir un peu plus sur les documents à fournir, vous pouvez vous renseigner auprès de l’agence Française de l’adoption ou auprès de la Mission de l’adoption internationale si le pays d’origine du candidat à l’adoption ne fait pas partie à la convention de la Haye.

Suivre la procédure à l’étranger

Si vous avez choisi une adoption internationale, il est évident que vous deviez aussi vous soumettre à la législation locale du candidat à l’adoption. En effet, il appartient d’abord à la justice locale du lieu d’origine de l’enfant de délivrer le jugement d’adoption, qui sera par la suite reconnu par le tribunal français.

Prévoir le retour en France

Si la procédure d’adoption à l’étranger est réussie et que l’enfant ait obtenu son passeport pour aller en France, encore faut-il bien prévoir votre retour et la venue de l’enfant. A ce titre, vous devez préparer à l’enfant un visa long séjour, ainsi qu’un document de circulation pour étranger mineur, et ensuite obtenir une reconnaissance du jugement étranger en France. Une fois toutes ces étapes terminées, il est alors temps pour vous d’entreprendre toutes les procédures nécessaires auprès des autorités compétentes pour donner à l’enfant la nationalité française. Notant que les procédures peuvent être lentes et lourdes.

L’adoption internationale par les Français

Selon les responsables dans ce domaine, l’adoption internationale représente actuellement 80 % des cas d’adoption en France. En effet, plus de 3500 enfants sont adoptés par les Français à l’étranger chaque année. Les enfants proviennent habituellement de 67 pays qui ont déjà signé ce qu’on appelle la Convention de la Haye permettant de lutter contre le trafic d’enfant et de vérifier la légalité des adoptions. Parmi les premiers pays d’adoption des Français, il y a l’Haïti, la Russie, l’Éthiopie, le Vietnam et la Colombie. Si plusieurs pays autorisent l’adoption par des familles étrangères, les conditions imposées sont souvent strictes et les frais sont très coûteux, pas moins de 10 000 €, et cela varient d’un pays à l’autre. En revanche, il faut savoir que l’adoption nationale en France est gratuite.

À qui s’adresser pour pouvoir effectuer une adoption internationale ?

Une fois que vous avez obtenu l’agrément à l’adoption, vous pouvez commencer une procédure internationale. Pour cela, vous devez vous adresser au MAI qui est l’organisme officiel du Ministère des Affaires Etrangères chargé de ce genre d’affaires. Toutes les requêtes d’adoption internationales passent par cet organisme qui contrôle les dossiers, donne les informations, transfère les demandes et accepte ou refuse l’adoption selon les critères administratifs et légaux. C’est aussi cet organisme qui délivre les visas permettant à l’enfant de venir en France après l’adoption. Il y a aussi l’Agence Française de l’Adoption (AFA) qui travaille en étroite collaboration avec le MAI et qui s’occupe des tâches de contrôle, de constitution et de transfert des dossiers.

Les documents à préparer

Qu’il s’agisse d’une démarche d’adoption individuelle ou via une OAA, vous devez toujours préparer certains documents. Les documents varient d’un pays à l’autre, mais généralement il faut fournir un formulaire de demande d’adoption ou une lettre de motivation, ainsi qu’une copie de l’agrément, un extrait d’acte de naissance, un extrait de casier judiciaire, une copie du livret de famille, une copie de la feuille d’imposition et un certificat de mariage pour ceux qui sont mariés.

L’accord de principe lors de la conciliation en divorce accepté

Avec un divorce accepté, les époux sont décidés de se séparer. Les deux parties se mettent d’accord sur le fait que leur décision sera irrévocable. Conformément à l’article 252-3, aliéna 2 du Code civil, les effets d’un divorce sont irréversibles. Normalement, leurs acceptations respectives seront entendues par le juge au moment de la conciliation. Le tribunal prend acte des déclarations respectives lors d’une séance à huis clos.

Un avocat obligatoire pour l’une des parties seulement

L’aide d’un avocat est inévitable en divorce accepté. Le demandeur doit disposer d’un conseil juridique. Cette règle s’applique pour les autres divorces contentieux. La partie qui se défend peut se passer des services d’un avocat. Cela reste le cas sauf après une assignation. Il se peut aussi que le couple décide de faire appel à un cabinet spécialiste des droits conjugaux pour les assister au moment de la conciliation. Le but ne sera pas de battre l’adversaire, mais de laisser à la justice le droit de statuer sur les points de discorde.

Après l’acceptation, le juge peut statuer en conséquence

Après la conciliation, le juge demande aux parties leurs avis sur les effets du divorce. Les époux vont alors formuler leurs demandes respectives. C’est la partie la plus délicate de cette procédure puisque chacun aura tendance à tourner la séparation à son avantage. La décision finale reviendra au juge. Selon les articles 265-1 et 268 du Code civil, les parties ont pour obligation de préciser les points pour lesquels elles ont déjà trouvé un accord. Ce qui facilite la tâche au tribunal puisque le juge aura juste à les homologuer.

Commencer par être éligible à la procédure d’adoption

Comme toutes les procédures administratives, l’adoption commence par une demande. Vous aurez à adresser votre requête au bureau d’aide sociale à l’enfance. Les fonctionnaires vont par la suite mener leurs petites enquêtes sur vous. Ils établiront que vous êtes éligibles pour la procédure d’adoption. De ce fait, ils s’intéresseront particulièrement au profil psychologique, à la situation financière ainsi qu’à votre santé. Votre état civil ainsi que votre casier judiciaire seront également scrutés.

Des détails concernant la démarche administrative à suivre

Lorsque vous obtenez l’agrément d’adoption, la procédure peut être enclenchée. Le parcours va prendre du temps. Dans le cas où vous aimeriez adopter en France, vous devez vous inscrire sur la liste départementale. Ce registre, régulièrement mis à jour, inclut tous les futurs adoptants du département. Le conseil général vous contactera lorsqu’un enfant est disponible pour vous. Dans le cas d’une procédure internationale, ce sera l’Agence française de l’adoption (AFA) qui prend le relais.

L’accueil de l’enfant chez soi et le suivi par l’administration

Vous pourrez être contacté dans la semaine qui suit la naissance d’un bébé. Dans le cas d’un petit âgé de plus de trois mois, le contact mettra plus de temps à être établi. Il y aura un enfant disponible pour 10 agréments d’adoption délivrés. Quoi qu’il en soit, vous devez vous conformer à la convention de La Haye. C’est le document de référence en matière d’adoption. Quoi qu’il en soit, il faut se rapprocher des associations œuvrant pour l’enfance pour accélérer la démarche.

Arrêtez de chercher le coupable

Face à un incident ou à une situation fâcheuse, pourquoi vouloir à tout prix désigner un coupable. Vous ne faites que creuser la plaie en agissant ainsi. La victime se sentira encore plus affecté, le « coupable » en question se montrera beaucoup plus arrogant. Au contraire, soyez un bon médiateur en sachant relativiser les faits et essayer de rétablir la communication. Les disputes de couples sont des sujets récurrents qui intéressent toute la famille. On a tendance à prendre la position de l’un des conjoints et de jeter la faute sur l’autre. En agissant de cette manière, vous pourrez créer davantage de la distance entre les deux époux.

Ayez de la compassion

Même si vous avez vos propres principes, sachez que les autres ont leur manière de pensée et d’agir. Vivre en famille, c’est aussi accepter le défaut des autres et accueillir ceux dont nous méprisons. Pour préserver une relation saine en famille, mieux vaut pardonner au lieu de garder les blessures. Acceptez la différence de chaque individu, ainsi vous comprendrez qu’il faut s’adapter avec toutes ces personnalités qui composent votre famille. Ouvrez votre cœur et démontrez toujours de la compassion envers les autres pour raffermir les liens.

Vous n’avez pas toujours raison

Les aînés ont pris l’habitude de se fier aux enseignements et aux traditions pour juger une situation. Les jeunes sont aussi beaucoup rebelles face à l’autorité. Dans les discussions, chacun n’a plus peur d’émettre ses opinions et de rejeter celles des autres. Sachez que les points de vue peuvent être variés et les situations ne sont pas non plus figées. Il faut donc s’adapter, apprendre à écouter et à faire des compromis. Surtout, évitez de vous camper sur votre position si cela crée des tensions.

Préférez la communication que l’amertume

Les conflits familiaux sont courants, ce n’est pas la fin du monde. Par contre, les confrontations aident chacun des membres à se remettre en question et à prendre de bonnes résolutions pour éviter que les rivalités se renforcent. En effet, au lieu de garder l’amertume envers celui qui vous a blessé préférez la communication. La conciliation et la discussion peuvent permettre à chacun de se décharger du poids du ressentiment et d’essayer de comprendre les raisons du conflit. Cependant, attendez que l’orage se calme avant de faire une médiation. La communication doit être maintenue, même si les tensions n’existent pas. Elle garantit une relation harmonieuse puisque chacun devient plus réceptif et plus à l’écoute d’autrui.

Comment faire ?

Cette vérité vous fait-elle mal, vous déroute-t-elle ? Commencez par vous demander ce qui peut vous amener à ne pas pardonner. Peut-être que vous gardez précieusement les fautes passées afin de les brandir lors d’un conflit, ainsi, vous pensez l’accabler au point de l’amener à changer ? Ou bien, cette rancoeur ne veut pas sortir de votre coeur parce que vous vous sentez déçu(e) par votre enfant, cet enfant que vous avez élevé avec beaucoup d’amour et de patience mais qui semble marcher de travers sans arrêt…

A quoi vous devez veiller

Même s’il s’agit de votre enfant, que c’est vous qui l’ayez « fait », souvenez-vous que c’est une personne à part entière, avec ses propres points de vue, ses préférences et ses tendances qui, parfois, ne rejoignent pas forcément les vôtres. Lorsque vous aurez pleinement pris conscience que votre enfant a le droit d’exprimer une opinion différente de la vôtre et qu’il n’y a pas qu’une seule bonne façon de voir ou de faire les choses, alors, vous ne connaîtrez plus la déception. Au contraire, vous allez l’écouter exprimer ses sentiments et ses ressentis et toute rancoeur s’évaporera doucement. N’ayez pas des attentes irréalistes par rapport à votre enfant, comme s’il était obligé d’être le meilleur en tout, d’être le génie que vous n’avez pas pu devenir. Alors, vous aurez plus de facilité à lui pardonner ses manquements et ses erreurs. Autres pensées auxquelles vous devez veiller : ne vous dites pas qu’en pardonnant, vous minimisez la faute, ou vous êtes obligé d’oublier ce qui s’est passé ou bien en pardonnant, ça va recommencer. Ce sont de fausses idées que vous devez rejeter.

Ce qu’est le vrai pardon

Le vrai pardon, ce n’est pas forcément oublier l’événement, et cela ne veut certainement pas dire que vous minimisez la faute commise. De temps en temps, pardonner, c’est tout simplement décider de laisser faire, de laisser couler, pour votre propre bien-être mais aussi celui de votre enfant, ce qui implique celui de la famille tout entière. Réfléchissez aux nombreux bienfaits récoltés en pardonnant. Une bonne ambiance va régner et l’amour a de la place pour s’épanouir. Le vrai pardon, c’est aussi être réaliste, accepter votre enfant tel qu’il est, avec ses qualités et ses défauts, tout en lui inculquant les bonnes valeurs naturellement. Et pour pouvoir pardonner de tous coeur, discutez calmement avec lui de ce qui vous blesse.

Les réactions à adopter face aux colères

La colère d’un enfant est le résultat du non-respect de ses besoins par ses parents lorsqu’il veut s’affirmer et faire les choses tout seul. Scientifiquement, c’est une décharge musculaire de toutes les tensions accumulées. Comme il n’y a pas une réponse universelle à la colère, ce qu’il faut faire est alors d’essayer de connaître son origine. En effet, un enfant peut être en colère lorsqu’il n’arrive pas à faire quelque chose comme nouer ses lacets. Dans ce cas, seuls des mots peuvent l’apaiser. Il peut aussi être en colère dans un supermarché, ou lorsqu’on le frustre. Ainsi, la colère est l’expression d’une insatisfaction intérieure.

Essayer de comprendre les réactions des enfants

La parentalité positive est une approche orientée vers le positif et le constructif. Elle essaie de comprendre d’une manière détaillée les réactions d’un enfant, car les caprices ou les provocations d’un enfant ne sont pas exactement ce que l’on pense, mais une manière d’attirer l’attention de ses parents. Ainsi, faire un partage avec des parents d’un enfant de même âge peut aider à comprendre l’enfant, mais aussi de connaître le plus possible les étapes de développement de l’enfant en fonction de son âge.

Un parent modèle n’est pas un parent parfait

Les parents sont tous imparfaits et l’aventure de la parentalité est plutôt plus compliquée que prévu. Le but d’être parent est de donner la meilleure éducation possible pour rendre les enfants autonomes. Mais tout au long de la vie de parentalité, les priorités et les ressentis changent et évoluent en fonction de ceux des enfants. Être un parent modèle n’est pas à l’abri des erreurs, l’important est de savoir s’excuser au lieu d’ignorer qu’on s’est trompé, surtout lorsqu’on n’a pas su contrôler son tempérament. C’est la bonne attitude qu’un enfant doit acquérir lorsqu’il a commis des erreurs. Le parent parfait n’existe pas, on essaie seulement de faire au mieux.

Soyez un parent généreux

Pour qu’un enfant aime partager, il faut qu’il voie que ses parents partagent ce qu’ils ont. Et si l’on veut avoir un enfant plus généreux, l’amener dans des associations caritatives pour donner les vieux vêtements, chaussures ou jouets abîmés aux enfants défavorisés est l’idéal. Mais, une explication de la raison de toutes ces actions est impérative afin qu’ils puissent comprendre et refaire de temps en temps les mêmes gestes.